8ème EDITION 2013

mercredi 18 décembre 2013

Édito 2013

Madame, Monsieur,

Jamais l’attractivité de la France n’aura été autant au coeur du débat public.
Le sujet est si brûlant qu’il transcende les frontières politiques, patronales ou syndicales, passionne les économistes, divise les experts, fait dire aux classements tout et leur contraire. Sans qu’il soit possible, in fine, d’apporter une réponse univoque à ces deux interrogations stratégiques : la France est-elle, ou non, en perte de vitesse pour attirer les investissements étrangers ? Si tel est le cas, comment peut-elle retrouver toutes ses capacités de séduction ?

Répondre à ces questions, c’est dessiner l’avenir de notre pays et lui offrir les chances d’en conserver la maîtrise. Telle est notre ambition, que nous vous invitons à partager en assistant à la 8e édition des États de la France qui se déroulera, dans un format renouvelé, le 18 décembre à Paris au Conseil économique, social et environnemental,
à l’invitation de son Président, Jean-Paul Delevoye, qui en ouvrira les débats.

Notre pays ne peut plus gaspiller son énergie et ses talents dans les controverses stériles qui opposent les « docteurs tant mieux » et les « docteurs tant pis » de l’attractivité.
C’est en cela que nos querelles servent, à notre détriment, nos concurrents, qu’il s’agisse des pays émergents ou des « vieux » pays qui ont placé de longue date la compétitivité
au coeur de leurs politiques.

Certes, l’époque est révolue d’une France hostile à l’investisseur étranger jadis suspecté de faire main basse sur son économie et d’altérer son identité nationale. Elle est l’une des principales terres d’accueil pour les sociétés à capitaux étrangers, dont plus de 20 000 sont présentes sur
notre territoire ! Et notre pays bénéficie, en retour, de leur contribution à ses performances, à sa prospérité et, ne l’oublions jamais, à son emploi : dans la seule industrie, elles représentent 29 % du chiffre d’affaires, le quart des effectifs salariés, 34 % des exportations, 29 % de l’investissement corporel et de la recherche et développement. L’ouverture de la France est une réalité. Elle est irréversible. Et ceux qui rêvent du contraire sont des illusionnistes.

Néanmoins, aucune situation n’est acquise. Comme l’attestent certaines enquêtes, les capacités attractives de la France, tout comme sa compétitivité globale, se seraient érodées. Et sans céder au pessimisme ni au « déclinisme », elle doit écouter ce que lui disent les entreprises internationales qui souhaitent investir sur son territoire.

Quels sont ses atouts et ses handicaps ? Quelles concurrences doit-elle affronter ? Quelles réformes devrait-elle engager ? De quelles bonnes pratiques pourrait-elle s’inspirer ? Des
réponses à ces questions dépendront ses chances de rester dans la course.

Cette année, Les États de la France donnent la parole en priorité aux dirigeants de filiales de sociétés étrangères, à l’image de quatre des plus prestigieuses d’entre elles – Accenture, Adecco, HP et Siemens – qui leur ont accordé leur soutien. Étrangères par leurs capitaux, mais
créant de la richesse française et citoyennes par leur ancrage territorial. Parce qu’ils sont au coeur des compétitions qui agitent les groupes multinationaux sur les décisions d’investissement à l’étranger, et donc en France, leurs dirigeants locaux en sont les ambassadeurs auprès de leurs maisons-mères, à qui ils font partager leur conviction que le choix de la France est un choix pertinent. C’est d’ailleurs sous la bannière « Bien en France », que se sont engagées plus d’une trentaine de sociétés qui se sont associées aux États de la France, fidèles au « francoptimisme » qui inspire depuis l’origine ce rendez-vous.

Mais les représentants de cette « légion étrangère » sont aussi les mieux placés pour exprimer sans complexe et sans complaisance les vérités, parfois dérangeantes, qui inciteront notre pays à corriger ses défauts et faire fructifier ses atouts. Ils sont aux premières loges pour connaître les défis que la France doit relever pour faire face à la concurrence internationale. Leurs réflexions
seront confrontées à celles d’experts et de personnalités
engagées dans la vie publique. Ils bénéficieront aussi de l’éclairage de l’étude mondiale réalisée, cette année encore, par l’INSEAD – The Business School for the
World –, parrain et partenaire académique des États de la France. Enfin, leurs réflexions alimenteront les tables rondes et seront conclues par les « Recommandations des États de la France » nourries par un travail préliminaire opéré avec EY France.

Comme nous, vous croyez en la France ? Alors rejoignez les États de la France. Nous serons heureux de vous y accueillir.

Programme

INTERVENANTS

Agnès Benassy Quéré, Présidente déléguée du Conseil d’Analyse économique
Karine Berger, Députée et membre de la Commission des Finances
Olivier Campenon, Vice-Président Growth & Development BT Global Services
Alain Crozier, Président de Microsoft France
Alain Dehaze, Président du Groupe Adecco France
Pierre Dejoux, Président d’Otis Europe du Nord et Afrique
Jean-Paul Delevoye, Président du Conseil économique, social et environnemental
Patrick Desbiens, Président de GSK France
Francis Duseux, Président-directeur général d’Esso S.A.F.
Louis Gallois, Commissaire général à l’Investissement
Pierre Gattaz, Président du Medef
Javier Gimeno, Directeur académique de l’INSEAD European Competitiveness Initiative
Jacques Guers, Vice-Président Corporate et Président de Xerox Europe
Aymar Hénin, Président de Compass Group France
Philippe Houzé, Président du Conseil France de l’INSEAD et Président du Directoire, Groupe Galeries Lafayette
Gérald Karsenti, Président de HP France
Bruno Lanvin, Directeur Exécutif de l’INSEAD European Competitiveness Initiative
Robert Leblanc, Président d’Aon France SAS
Gilles Le Gendre, Président d’Explora & Cie
Philippe Lentschener, Président de la mission gouvernementale “Marque France” et Président de McCann Worldgroup France
Marc Lhermitte, Partner de EY Advisory et auteur des baromètres de l’attractivité
Michèle Lesieur, Présidente de Philips France
Jean-Pierre Letartre, Président d’EY France et CEO d’EY France, Luxembourg et Maghreb
Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de la CGT Force Ouvrière
Christophe de Maistre, Président de Siemens France et du Cluster South West Europe
Ilian Mihov, Doyen de l’INSEAD
Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement productif
Christian Nibourel, Président d’Accenture France et Benelux
Dominique Reiniche, Chairman Europe de The Coca-Cola Company
Patrick Roméo, Président de Shell France
Pierre St-Arnaud, Président d’ABB France

Vidéo

Discours d’accueil 1

Christophe de Maistre, Président-directeur général de Siemens France

Discours d’accueil 2

Introduction par Gilles Le Gendre, Président d’Explora & Cie

Discours d’accueil 3

Philippe Houzé, Président du Conseil France de l’INSEAD, Président du Directoire du Groupe Galeries Lafayette

Discours d’accueil 4

Bruno Lanvin, Directeur Exécutif de l’INSEAD

Discours d’accueil 5

Jean-Paul Delevoye, Président du Conseil économique, social et environnemental

Table Ronde Economique

Comment améliorer l’attractivité économique de la France pour plus de croissance ?

Présidence de Christophe de Maistre, Président de Siemens France

Table Ronde Sociale
Comment améliorer l’attractivité sociale de la France pour plus d’emplois et de bien-être ?
Présidence d’Alain Dehaze, Président du Groupe Adecco France

Discours
Philippe Lentschener, Président de la mission gouvernementale « Marque France », Président de McCann Worldgroup France

Table Ronde Fiscale
Comment améliorer l’attractivité fiscale de la France pour plus d’investissements ?
Présidence de Christian Nibourel, Président d’Accenture France et Benelux

Table Ronde « Innovation »
Comment améliorer l’attractivité innovatrice de la France pour plus de progrès et de prospérité ?
Présidence de Gérald Karsenti, Président de HP France

Discours officiel
Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement productif

Recommandations des Etats de la France pour améliorer l’attractivité du site France

Discours de clôture
Louis Gallois, Commissaire général à l’Investissement

Photothèque

Entre décrochage et rebond – CP

Entre décrochage et rebond :
Priorités pour améliorer l’attractivité du site France
L’attractivité de la France : une étude dédiée, des débats et des propositions concrètes
au menu de la 8e édition des Etats de la France, le 18 décembre 2013 au CESE

Paris, le 18 décembre 2013 – « Les Etats de la France » tiennent leur 8e édition aujourd’hui 18 décembre au Conseil économique, social et environnemental. Ils réuniront des chefs d’entreprises de multinationales étrangères implantées en France autour du thème « Priorités pour améliorer l’attractivité du site France ». Parrain et partenaire académique de cette manifestation, l’INSEAD dévoilera les résultats d’une étude réalisée spécialement pour l’occasion et intitulée « France : pourquoi la bataille de l’attractivité est loin d’être perdue ».

Les Etats de la France, soutenus par quatre partenaires stratégiques – Accenture, Adecco, HP et Siemens – ont pour objet de délivrer une photographie de la France « dans tous ses états » – au plan économique, social, fiscal et de l’innovation – et de débattre des ressorts de l’attractivité de la France pour les investissements étrangers.

Fondés par Denis Zervudacki, Président-directeur général de D.Z.A., parrainés par l’INSEAD école de management internationale, et soutenus par de grandes entreprises multinationales, les Etats de la France constituent un rendez-vous annuel de réflexion, de synthèse et de prospective à destination des décideurs publics et des responsables d’entreprises à capitaux étrangers installées en France.

Pour cette huitième édition, qui associe près de quarante grandes entreprises partenaires, une vingtaine de dirigeants de filiales de sociétés étrangères implantées en France viendront débattre et témoigner des atouts, handicaps et conditions pour améliorer l’attractivité du site France, autour de quatre tables rondes : économique, sociale, fiscale et innovation. Plus de 400 participants sont attendus.

Ouverts par Jean-Paul Delevoye, Président du Conseil économique, social et environnemental et Philippe Houzé, Président du Conseil France de l’INSEAD, les débats réuniront les meilleurs experts (INSEAD, EY Advisory), des grands témoins (Agnès Bénassy-Quéré, Karine Berger, Jean-Claude Mailly), Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement Productif, Philippe Lentschener, responsable de la mission gouvernementale « Marque France » et de nombreux dirigeants d’entreprises. Ils seront clôturés par un discours de Louis Gallois, Commissaire général à l’investissement.

L’ambition des Etats de la France est, dans une approche résolument « francoptismiste », de mobiliser la communauté des sociétés à capitaux étrangers, qui créent de la richesse française, pour faire entendre leur voix sur la problématique de l’attractivité du site France et pour les outiller dans leur plaidoyer pro domo afin que leurs quartiers généraux fassent le choix de notre pays pour y développer leurs investissements.

Une étude mondiale réalisée par l’INSEAD « The Business School for the World », ainsi que des éléments d’analyse chiffrés d’EY Advisory (ex-Ernst & Young), viendront éclairer les échanges et nourrir les réflexions, qui déboucheront en fin de journée sur des « Recommandations des Etats de la France pour améliorer l’attractivité du site France », présentées devant Pierre Gattaz, Président du Medef, qui réagira à ces propositions.

Un manifeste signé par 50 Présidents de sociétés à capitaux étrangers installées en France paraîtra le lendemain des Etats de la France pour porter ces recommandations.

Recommandations 2013

L’appel de 50 dirigeants de filiales étrangères installées en France

Tous, nous présidons aux destinées des filiales de grands groupes internationaux en France, un pays où nous employons plus de 150 000 salariés et réalisons plus d’une centaine de milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Nous faisons partie de cette « communauté », celle des sociétés dont les capitaux sont étrangers mais qui créent de la richesse, ici en France dont nous nous voulons citoyens.

Nous en sommes les supporters et les ambassadeurs auprès de nos maisons-mères pour que celles-ci fassent le choix d’y investir et d’y créer des emplois.

Depuis quelques années, nous avons de plus en plus de mal à les en convaincre, et nombre d’entre elles se sont installées dans une attitude prudente et attentiste vis-à-vis de notre pays qu’elles ont mis « sous observation ».

L’affaire n’est pas indifférente : les 20 000 entreprises qui partagent notre identité emploient 2 millions de personnes, soit 13% de la population salariée, un quart dans le seul secteur industriel, contribuent à hauteur de 29% du chiffre d’affaires de l’industrie française, assurent le tiers des exportations françaises, réalisent 29% de l’investissement corporel de l’industrie française et assurent 29% de la R&D des entreprises œuvrant en France.

Cette richesse est inestimable. Or, une menace plane sur l’aptitude de notre pays à conserver toutes ses capacités de séduction pour les investisseurs internationaux. Nous qui sommes quotidiennement « benchmarkés », nous pouvons témoigner de l’incroyable concurrence non seulement de pays émergents mais aussi de pays matures qui ont placé au cœur de leurs politiques l’impératif de compétitivité et d’attractivité.
La France a des ressources, des talents et un esprit d’innovation qui sont rares mais de longue date est pénalisée par la complexité et l’instabilité de l’environnement législatif et réglementaire, par un manque de flexibilité du droit du travail, par des procédures complexes, longues et aléatoires en matière de restructuration, par des coûts plus élevés qu’ailleurs et plus globalement, par une méfiance culturelle envers l’économie de marché.

Dans tous ces domaines, nos sièges mondiaux considèrent que la situation de notre pays ne s’est pas fondamentalement améliorée. Pire, elle se serait parfois, dans certains d’entre eux, dégradée.

Nous ne manquons jamais de valoriser des avancées significatives, qu’il s’agisse des dispositions du Pacte National pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, de la loi sur la sécurisation de l’emploi, du programme des investissements d’avenir, des premières mesures prises en matière de simplification, celles visant à stimuler l’entreprenariat en France, qui au delà de leurs dispositions, manifestent une prise de conscience de l’impératif « compétitivité ».

Mais ces avancées, si elles nous rapprochent des « standards internationaux », ne sont pas toujours suffisantes pour convaincre nos sièges mondiaux.

Il est pour les multinationales réunies à l’occasion des Etats de la France des priorités qui, parce qu’elles concernent des domaines qui, pour elles, sont particulièrement pénalisants, aideraient notre pays à sortir vainqueur des compétitions « intragroupes » de nos multinationales.

• Assouplir, en matière sociale, les procédures de consultation en regroupant les différentes instances représentatives du personnel, en en régulant le pouvoir et en encadrant le coût des expertises.
• Alléger les aspects pénaux du droit du travail en supprimant le délit d’entrave et en soumettant les relations du travail au droit civil de la responsabilité.
• Stabiliser et sécuriser l’environnement fiscal et supprimer la possibilité de rétroactivité fiscale.
• Etendre au domaine fiscal et notamment en matière de fiscalité environnementale et comportementale l’obligation d’accompagner tout projet de loi d’une étude d’impact évaluant ses conséquences sur l’investissement international.
• Engager une politique ambitieuse d’attraction et de rétention des talents internationaux et des quartiers généraux européens.

Toutes ces mesures seraient un signal fort adressé à nos quartiers généraux et nous aideraient à les convaincre de faire le choix de la France. Nous nous engageons à relayer puissamment toute initiative qui répondrait à ces attentes car nous croyons en la France.

Mieux que ceux qui nous observent de loin, nous savons que notre pays a toutes les cartes en main pour réussir. Nous connaissons la créativité des Français qui ne demande qu’à être libérée, et ses atouts qui ne demandent qu’à être mobilisés. Nous connaissons aussi ses capacités de rassemblement et de rebond.

Mais il ne saurait y avoir de rebond sans confiance.

De par nos fonctions et nos carrières internationales, nous sommes des observateurs privilégiés de l’ailleurs et de l’autre et déplorons la tendance maladive que nous avons en France de céder à l’autodénigrement et à l’autoflagellation.

Nous appelons à ce que notre pays reprenne confiance dans son destin et son avenir.

Insead – CP

L’attractivité, un défi majeur dans un environnement difficile
Comme chaque année, l’INSEAD a produit une étude introductive destinée à servir de point de départ à ces discussions. Intitulé « Pourquoi la bataille de l’attractivité est loin d’être perdue », ce document dresse un constat de l’évolution récente de l’attractivité française au cours des dernières années : performances en déclin, atouts affaiblis, handicaps aggravés. L’étude approfondit l’analyse sur plusieurs thèmes clés (qualité de l’environnement des affaires, fiscalité, capacité à accueillir les activités innovantes, attraction des talents) en soulignant les conditions et les atouts qui permettraient d’inverser la tendance. En grande partie appuyées sur des recherches menées au sein de l’INSEAD, mais également enrichies par l’examen d’un très grand nombre d’autres sources, ces analyses serviront de « fil rouge » à chacune des tables-rondes des Etats de la France 2013.

Javier Gimeno, co-auteur de l’étude et Directeur académique de l’Initiative de l’INSEAD pour la Compétitivité Européenne, souligne : « La compétitivité et la productivité françaises ont été plus fortement affectées par la crise que pour la moyenne des pays européens. Il y a des leçons à tirer de cette évolution et des priorités à en déduire. La reconstruction de l’attractivité française ne peut pas s’envisager en dehors d’une stratégie européenne. »

Lien pour télécharger l’étude INSEAD :
Etude INSEAD 2013 « France : Pourquoi la bataille de l’attractivité est loin d’être perdue»

À propos de l’INSEAD
Figurant parmi les écoles supérieures d’affaires internationales les plus importantes et les plus influentes au monde, l’INSEAD réunit les individus, les cultures et les idées pour changer la vie et transformer les organisations. L’approche internationale et la diversité culturelle se reflètent dans tous les aspects de la recherche et de l’enseignement de l’école.

Avec trois campus en Europe (France), en Asie (Singapour) et à Abu Dhabi, l’INSEAD étend la portée de sa recherche et de sa formation aux affaires à travers trois continents. Les 146 membres de la faculté de grande renommée, issus de 34 pays, inspirent annuellement plus de 1 300 étudiants participants des programmes MBA, Executive MBA (EMBA), PhD (Doctorat) et Master spécialisés (Master in Finance, Executive Master in Consulting and Coaching for Change). De surcroît, chaque année, plus de 12 000 dirigeants participent aux programmes de formation pour dirigeants de l’INSEAD.

En complément des programmes qu’elle propose sur ses trois campus, l’INSEAD a développé des partenariats académiques avec la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie, (à Philadelphie et San Francisco), la Kellogg School de management de l’Université Northwestern près de Chicago et l’Université Johns Hopkins/SAIS à Washington. En Asie, l’INSEAD a établi des partenariats avec l’Université de Tsinghua à Beijing et avec CEIBS (China Europe International Business School). L’INSEAD est Membre Fondateur du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) de Sorbonne Université créé en 2012. Enfin, l’INSEAD est partenaire de la Fundação Dom Cabral au Brésil.

L’INSEAD est devenue une pionnière de l’enseignement des affaires internationales et inscrit sa première promotion de MBA dans son histoire en 1960. En l’an 2000, l’INSEAD a inauguré le campus Asie de l’école basé à Singapour. En 2007, l’école a tissé des liens avec le Moyen-Orient et a officiellement inauguré son campus à Abu Dhabi en 2010.

A travers le monde et les décennies, l’INSEAD continue de développer une recherche de pointe et d’innover au sein de l’ensemble de ses programmes afin d’offrir aux leaders du monde des affaires un savoir et une sensibilité leur permettant d’opérer efficacement à l’échelle mondiale. Ces valeurs fondamentales ont permis à l’INSEAD de devenir véritablement « The Business School for the World ».

Pour plus d’information sur l’INSEAD, consultez le site :
www.insead.edu

Contact presse de l’INSEAD :
Sophie Badré
Tél +33 (0)1 60 72 45 26, Mobile: +33 (0)6 86 07 33 75

Etude INSEAD « Les Etats de la France »

L’attractivité, un défi majeur dans un environnement difficile

Comme chaque année, l’INSEAD a produit une étude introductive destinée à servir de point de départ à ces discussions. Intitulé « Pourquoi la bataille de l’attractivité est loin d’être perdue », ce document dresse un constat de l’évolution récente de l’attractivité française au cours des dernières années : performances en déclin, atouts affaiblis, handicaps aggravés. L’étude approfondit l’analyse sur plusieurs thèmes clés (qualité de l’environnement des affaires, fiscalité, capacité à accueillir les activités innovantes, attraction des talents) en soulignant les conditions et les atouts qui permettraient d’inverser la tendance. En grande partie appuyées sur des recherches menées au sein de l’INSEAD, mais également enrichies par l’examen d’un très grand nombre d’autres sources, ces analyses serviront de « fil rouge » à chacune des tables-rondes des Etats de la France 2013.

Javier Gimeno, co-auteur de l’étude et Directeur académique de l’Initiative de l’INSEAD pour la Compétitivité Européenne, souligne : « La compétitivité et la productivité françaises ont été plus fortement affectées par la crise que pour la moyenne des pays européens. Il y a des leçons à tirer de cette évolution et des priorités à en déduire. La reconstruction de l’attractivité française ne peut pas s’envisager en dehors d’une stratégie européenne. »

Javier Gimeno
Directeur Académique de l’Initiative pour la Compétitivité
Européenne de l’INSEAD
Professeur de Stratégie, INSEAD
Fonctions actuelles
Professeur de Stratégie, INSEAD
Directeur Académique de l’Initiative pour la Compétitivité Européenne de l’INSEAD
Titulaire de la Chaire Aon Dirk Verbeek en Gestion Stratégique et des Risques
Internationaux
Membre du Conseil d’administration de la “Strategic Management Society”
Précédentes fonctions
Doyen des programmes Exécutive-MBA de l’INSEAD (2009-2011)
Membre du Conseil d’Administration de l’Academy of Management (AoM)
Président de la division Business Policy and Strategy d’AoM (2006)
Président de la Conférence “Strategic Management Society”
éducation
Doctorat de Gestion stratégique de l’Université de Purdue (états-Unis)

Bruno Lanvin
Directeur Exécutif de l’Initiative pour la Compétitivité
Européenne de l’INSEAD
Directeur Exécutif, Global Indices, INSEAD
Fonctions actuelles
Directeur Exécutif de l’Initiative pour la Compétitivité Européenne de l’INSEAD
Directeur, Conseil d’Administration de l’ICANN
Membre du Global Advisory Council on the Future of Government (World
Economic Forum)
Commissaire, Broadband Commission
Membre du Conseil d’Administration de IDA Infocomm à Singapour
Membre du Media Convergence Panel de l’Autorité du Développement
des Médias (MDA) de Singapour
Précédentes fonctions
Président du Global Advisory Council on the Future of Government – World
Economic Forum – (2009-2010)
Banque Mondiale : conseiller pour les e-stratégies, coordinateur régional pour
les TIC et les questions d’e-gouvernement, directeur de programmes (2000-2007)
G-8 : Secrétaire exécutif de la DOT Force du G-8 (2000-2003)
Nations Unies : Directeur Général, GET UP – Global Electronic Trade UN
Partnership – (1998)
Membre, ITU Regulatory Colloquium (1996-1998)
Président, Forum Committee, Telecom Inter@ctive 97
Fondateur et Président du Chapitre Européen (Genève) de l’Internet Society
(1995-1997)
éducation
Licence en mathématiques et physique
MBA HEC Paris
Doctorat en économie de l’Université de Paris I – La Sorbonne

Lien pour télécharger l’étude INSEAD :
Etude INSEAD 2013 « France : Pourquoi la bataille de l’attractivité est loin d’être perdue»

À propos de l’INSEAD
Figurant parmi les écoles supérieures d’affaires internationales les plus importantes et les plus influentes au monde, l’INSEAD réunit les individus, les cultures et les idées pour changer la vie et transformer les organisations. L’approche internationale et la diversité culturelle se reflètent dans tous les aspects de la recherche et de l’enseignement de l’école.

Avec trois campus en Europe (France), en Asie (Singapour) et à Abu Dhabi, l’INSEAD étend la portée de sa recherche et de sa formation aux affaires à travers trois continents. Les 146 membres de la faculté de grande renommée, issus de 34 pays, inspirent annuellement plus de 1 300 étudiants participants des programmes MBA, Executive MBA (EMBA), PhD (Doctorat) et Master spécialisés (Master in Finance, Executive Master in Consulting and Coaching for Change). De surcroît, chaque année, plus de 12 000 dirigeants participent aux programmes de formation pour dirigeants de l’INSEAD.

En complément des programmes qu’elle propose sur ses trois campus, l’INSEAD a développé des partenariats académiques avec la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie, (à Philadelphie et San Francisco), la Kellogg School de management de l’Université Northwestern près de Chicago et l’Université Johns Hopkins/SAIS à Washington. En Asie, l’INSEAD a établi des partenariats avec l’Université de Tsinghua à Beijing et avec CEIBS (China Europe International Business School). L’INSEAD est Membre Fondateur du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) de Sorbonne Université créé en 2012. Enfin, l’INSEAD est partenaire de la Fundação Dom Cabral au Brésil.

L’INSEAD est devenue une pionnière de l’enseignement des affaires internationales et inscrit sa première promotion de MBA dans son histoire en 1960. En l’an 2000, l’INSEAD a inauguré le campus Asie de l’école basé à Singapour. En 2007, l’école a tissé des liens avec le Moyen-Orient et a officiellement inauguré son campus à Abu Dhabi en 2010.

A travers le monde et les décennies, l’INSEAD continue de développer une recherche de pointe et d’innover au sein de l’ensemble de ses programmes afin d’offrir aux leaders du monde des affaires un savoir et une sensibilité leur permettant d’opérer efficacement à l’échelle mondiale. Ces valeurs fondamentales ont permis à l’INSEAD de devenir véritablement « The Business School for the World ».